• é. Il ne s'affichera plus au prochain rechargement de la page.
    Pour Mon Amie Babou...:)
     
    LA RELIGIEUSE

    Je me souviens de cette femme
    Qui se lovait dans mon regard
    Il est de beaux yeux qui s'enflamment
    Et s'offrent à bien des égards.


    Les siens de couleurs marines
    M'offraient un plaisir malicieux
    Ce bon souvenir me chagrine
    A la source de cet aveu.


    Mais que je meure et renaisse
    Je me souviens de sa beauté
    D'une éclatante jeunesse
    Comme des vêtements ôtés


    Elle apparut simple et sublime
    Une Paradis de vingt ans
    - C'est Elle ! Une amour divine
    (Je lis Claudel de temps en temps).


    Es-tu la belle Véronique
    Au sceau du linge effacé
    Où l'on conserve ces reliques
    Portes-tu ce nom du passé ?


    Je me souviens de toi image
    Du cœur fille de mes folies
    Je revois encore ton visage
    Du fond de mes nuits abolies.


    Je me souviens de toi image
    Implacable passion perdue
    Ton sourire comme un mirage
    Fit de moi un homme éperdu.


    Que l'on taise ou me pardonne
    Ces quelques considérations
    Mais ton charme ma belle nonne
    Me provoqua une érection.


    Je devenais ce philosophe
    Pour qui chaque vendredi soir
    Le plaisir semble misanthrope
    J'imitais Kant sans le savoir.


    Bien des années après encore
    Tu voyages dans mon esprit
    Aves des yeux qui me dévorent
    J'en perds la raison et l'esprit.



    O ma frangine mon étoile
    Ma caresse d'ombre ma soeur
    Les souvenirs sont des étoiles
    Filantes des arrache-coeur


    Ma douce ma prestigieuse
    Tu pris un chemin sans détours
    Es-tu encore religieuse ?
    Chacun se perd dans son parcours.


    Le doute et le remords ont même
    Dessein. Il est déjà trop tard
    Pour croire à celle qui aime
    Et qui lisait dans mon regard.


    Je revois cette religieuse
    Devant la porte du couvent
    Les nonnes sont bien mystérieuses
    Et s'égarent bien souvent.

    (Extrait)
     
     


    © Copyright Eric Guillot.

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  • Poème d'Auteurs...**R.Follereau - 11 Un sourire

     
    UN SOURIRE

    Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
    Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
    Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel,
    Personne n'est assez riche pour s'en passer,
    Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter,
    Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
    Il est le signe sensible de l'amitié,
    Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
    Donne du courage au plus découragé
    Il ne peut ni s'acheter,ni se prêter, ni se voler,
    Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.
    Et si toutefois, vous rencontrez quelqu'un qui ne sait plus sourire,
    Soyez généreux donnez lui le vôtre,
    Car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres


    Raoul Follereau.
     
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  • Poème d'Auteurs...** E.Rostand - 14 Cyrano de Bergerac
     
     
    Cyrano ..... La tirade des nez !!

    Ah ! Non ! C'est un peu court, jeune homme !
    On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme...
    En variant le ton, —par exemple, tenez :
    Agressif : « moi, monsieur, si j'avais un tel nez,
    Il faudrait sur le champ que je me l'amputasse ! »
    Amical : « mais il doit tremper dans votre tasse :
    Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
    Descriptif : « c'est un roc ! ... c'est un pic... c'est un cap !
    Que dis-je, c'est un cap ? ... c'est une péninsule ! »
    Curieux : « de quoi sert cette oblongue capsule ?
    D'écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »
    Gracieux : « aimez-vous à ce point les oiseaux
    Que paternellement vous vous préoccupâtes
    De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »
    Truculent : « ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
    La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
    Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
    Prévenant : « gardez-vous, votre tête entraînée
    Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
    Tendre : « faites-lui faire un petit parasol
    De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
    Pédant : « l'animal seul, monsieur, qu'Aristophane
    Appelle hippocampelephantocamélos
    Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d'os ! »
    Cavalier : « quoi, l'ami, ce croc est à la mode ?
    Pour pendre son chapeau c'est vraiment très commode ! »
    Emphatique : « aucun vent ne peut, nez magistral,
    T'enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
    Dramatique : « c'est la Mer Rouge quand il saigne ! »
    Admiratif
    : « pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
    Lyrique : « est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
    Naïf : « ce monument, quand le visite-t-on ? »
    Respectueux : « souffrez, monsieur, qu'on vous salue,
    C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue ! »
    Campagnard : « hé, ardé ! C'est-y un nez ? Nanain !
    C'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain ! »
    Militaire : « pointez contre cavalerie ! »
    Pratique : « voulez-vous le mettre en loterie ?
    Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »

    Edmond Rostand (1897)
     
     
    Poème d'Auteurs...** E.Rostand - 14 Cyrano de Bergerac
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    Poème d'Auteurs...** Verlaine - 3 Clair de Lune


    Clair de lune

    Votre âme est un paysage choisi
    Que vont charmant masques et bergamasques

    Jouant du luth et dansant et quasi
    Tristes sous leurs déguisements fantasques.

    Tout en chantant sur le mode mineur
    L'amour vainqueur et la vie opportune
    Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur
    Et leur chanson se mêle au clair de lune,

    Au calme clair de lune triste et beau,
    Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
    Et sangloter d'extase les jets d'eau,
    Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.

    Paul Verlaine
     
     
     
     
     
    Poème d'Auteurs...** Verlaine - 3 Clair de Lune
     
     
     
     
    Bonne Soirée à tous
     
     
     
     
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  • Pour les amoureux de Anne Stokes - Poeme du Net

     
     
    Toi mon Amour,
    Mon secret de toujours
    Toi qui occupe tous mes rêves
    Toi qui hante mes pensées
    Tu es mon seul amour
    Mon être de toujours
    Chaque soir je pense à toi
    Toi qui me fait tant rêver
    Et peut être qu'un jour
    Tu comprendras que je n'aime que toi
    Alors tu viendras près de moi
    Tu me prendras dans tes bras
    Et main dans la main
    Nous nous évaderons dans le lointain
    De notre destin...
     
    ***
    Belle soirée dans les sphères du gothique
    pour ceux qui aiment
     
    Ne faites pas des rêves de vampires
     
    MevLy
     
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    Féminité rime avec Sensualité, Sex Appeal
     
     
     
     
     
    Féminité rime avec Sensualité, Sex Appeal
     
     
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    Life de Marylin Monroe

    "Fragments" - Marylin Monroe

    Note :
    Il semble que Marylin ait écrit plusieures variantes autour de ce même motif de la vie a deux directions, et de la toile d'araignée, fragile, invisible parfois, révélée par la rosée et solide au vent.
    c'est notamment le cas d'un poème qui circule sur le web et intitulé :
     
    "To the weeping willow"

    Au Saule Pleureur :
    " J'étais debout sous les branchages /
    et tu as fleuri puis à la fin /
    tu m as saisie,/
    et quand le vent a cogné la terre /
    et le sable, tu m'a saisie./
    plus fine qu'une toile d'araignée, moi,/
    plus frêle/
    mais elle a bien tenu /
    et a résisté aux vents violents /
    la vie toi qui à certains moments /
    me mets dans tes deux directions /
    même si je demeure suspendue vers le bas le plus souvent /
    tandis que tu me tires dans tes deux directions."

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