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Par MevLy le 3 Juillet 2023 à 14:09é. Il ne s'affichera plus au prochain rechargement de la page.
LA RELIGIEUSE
Je me souviens de cette femme
Qui se lovait dans mon regard
Il est de beaux yeux qui s'enflamment
Et s'offrent à bien des égards.
Les siens de couleurs marines
M'offraient un plaisir malicieux
Ce bon souvenir me chagrine
A la source de cet aveu.
Mais que je meure et renaisse
Je me souviens de sa beauté
D'une éclatante jeunesse
Comme des vêtements ôtés
Elle apparut simple et sublime
Une Paradis de vingt ans
- C'est Elle ! Une amour divine
(Je lis Claudel de temps en temps).
Es-tu la belle Véronique
Au sceau du linge effacé
Où l'on conserve ces reliques
Portes-tu ce nom du passé ?
Je me souviens de toi image
Du cœur fille de mes folies
Je revois encore ton visage
Du fond de mes nuits abolies.
Je me souviens de toi image
Implacable passion perdue
Ton sourire comme un mirage
Fit de moi un homme éperdu.
Que l'on taise ou me pardonne
Ces quelques considérations
Mais ton charme ma belle nonne
Me provoqua une érection.
Je devenais ce philosophe
Pour qui chaque vendredi soir
Le plaisir semble misanthrope
J'imitais Kant sans le savoir.
Bien des années après encore
Tu voyages dans mon esprit
Aves des yeux qui me dévorent
J'en perds la raison et l'esprit.
O ma frangine mon étoile
Ma caresse d'ombre ma soeur
Les souvenirs sont des étoiles
Filantes des arrache-coeur
Ma douce ma prestigieuse
Tu pris un chemin sans détours
Es-tu encore religieuse ?
Chacun se perd dans son parcours.
Le doute et le remords ont même
Dessein. Il est déjà trop tard
Pour croire à celle qui aime
Et qui lisait dans mon regard.
Je revois cette religieuse
Devant la porte du couvent
Les nonnes sont bien mystérieuses
Et s'égarent bien souvent.
(Extrait)
© Copyright Eric Guillot.
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Par MevLy le 3 Juillet 2023 à 14:04UN SOURIRE
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,
Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne,
Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel,
Personne n'est assez riche pour s'en passer,
Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter,
Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,
Il est le signe sensible de l'amitié,
Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
Donne du courage au plus découragé
Il ne peut ni s'acheter,ni se prêter, ni se voler,
Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne.
Et si toutefois, vous rencontrez quelqu'un qui ne sait plus sourire,
Soyez généreux donnez lui le vôtre,
Car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres
Raoul Follereau.
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Par MevLy le 3 Juillet 2023 à 14:02Cyrano ..... La tirade des nez !!
Ah ! Non ! C'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme...
En variant le ton, —par exemple, tenez :
Agressif : « moi, monsieur, si j'avais un tel nez,
Il faudrait sur le champ que je me l'amputasse ! »
Amical : « mais il doit tremper dans votre tasse :
Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
Descriptif : « c'est un roc ! ... c'est un pic... c'est un cap !
Que dis-je, c'est un cap ? ... c'est une péninsule ! »
Curieux : « de quoi sert cette oblongue capsule ?
D'écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »
Gracieux : « aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »
Truculent : « ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
Prévenant : « gardez-vous, votre tête entraînée
Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
Tendre : « faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
Pédant : « l'animal seul, monsieur, qu'Aristophane
Appelle hippocampelephantocamélos
Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d'os ! »
Cavalier : « quoi, l'ami, ce croc est à la mode ?
Pour pendre son chapeau c'est vraiment très commode ! »
Emphatique : « aucun vent ne peut, nez magistral,
T'enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
Dramatique : « c'est la Mer Rouge quand il saigne ! »
Admiratif: « pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
Lyrique : « est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
Naïf : « ce monument, quand le visite-t-on ? »
Respectueux : « souffrez, monsieur, qu'on vous salue,
C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue ! »
Campagnard : « hé, ardé ! C'est-y un nez ? Nanain !
C'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain ! »
Militaire : « pointez contre cavalerie ! »
Pratique : « voulez-vous le mettre en loterie ?
Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
Edmond Rostand (1897)
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Par MevLy le 3 Juillet 2023 à 14:01
Clair de lune
Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmant masques et bergamasques
Jouant du luth et dansant et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques.
Tout en chantant sur le mode mineur
L'amour vainqueur et la vie opportune
Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur
Et leur chanson se mêle au clair de lune,
Au calme clair de lune triste et beau,
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
Et sangloter d'extase les jets d'eau,
Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.
Paul VerlaineBonne Soirée à tous
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Par MevLy le 1 Juillet 2023 à 20:18
Toi mon Amour,
Mon secret de toujours
Toi qui occupe tous mes rêves
Toi qui hante mes pensées
Tu es mon seul amour
Mon être de toujours
Chaque soir je pense à toi
Toi qui me fait tant rêver
Et peut être qu'un jour
Tu comprendras que je n'aime que toi
Alors tu viendras près de moi
Tu me prendras dans tes bras
Et main dans la main
Nous nous évaderons dans le lointain
De notre destin...***Belle soirée dans les sphères du gothiquepour ceux qui aimentNe faites pas des rêves de vampiresMevLy
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Par MevLy le 1 Juillet 2023 à 17:23
"Fragments" - Marylin Monroe
Note :
Il semble que Marylin ait écrit plusieures variantes autour de ce même motif de la vie a deux directions, et de la toile d'araignée, fragile, invisible parfois, révélée par la rosée et solide au vent.
c'est notamment le cas d'un poème qui circule sur le web et intitulé :"To the weeping willow"
Au Saule Pleureur :
" J'étais debout sous les branchages /
et tu as fleuri puis à la fin /
tu m as saisie,/
et quand le vent a cogné la terre /
et le sable, tu m'a saisie./
plus fine qu'une toile d'araignée, moi,/
plus frêle/
mais elle a bien tenu /
et a résisté aux vents violents /
la vie toi qui à certains moments /
me mets dans tes deux directions /
même si je demeure suspendue vers le bas le plus souvent /
tandis que tu me tires dans tes deux directions."
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Par MevLy le 28 Juin 2023 à 13:18
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